Le Moyen-Orient à vélo !

 

 Vous trouverez sur cette page des informations sur le voyage à vélo :

- en Iran

-  aux Émirats arabes unis

- à Oman 

 

Iran à vélo

Route :

Routes parfois trop grosses (deux voies) et fréquentées. Il m’est arrivé que la route semblait petite sur la carte mais grosse en réalité. Heureusement, le réseau routier est important et il est possible de trouver de nombreuses petites routes. Routes généralement en bonne état.

Camping :

Nombreuses possibilités, mais la population est un peu trop dense. Les Iraniens sont en général aidants pour trouver un coin pour la nuit.

 

Langues :

Le persan est une langue indo-européenne, certes, mais difficiles à comprendre. L’anglais est extrêmement populaire, mais peu parlé surtout à la campagne. Quelques mots de persan aident beaucoup, car les gens sont demandeurs de discussion.

Visa :

J’ai obtenu trente jours à l’ambassade et ai pu renouveler mon visa deux fois. Le visa n’est pas dur à obtenir, mais il faut s’y prendre à l’avance, le temps de rassembler tous les documents dont une lettre d’invitation facile à obtenir.

Il est possible de recevoir un visa à l’arrivée dans quelques aéroports du pays. Il est facile à obtenir, mais, semble-t-il, il n’est pas possible de le renouveler.

 

Intérêt touristique :

Il y a les incontournables : Yazd, Ispahan, Chiraz et Téhéran…

Mais, c’est dans le reste du pays où je n’ai rencontré aucun Occidental que j’ai fait mes plus belles expériences.

Beaux paysages arides, peut-être parfois un peu monotone. J’ai adoré les deux principales chaînes de montagne du pays.

Les Émirats arabes unis à vélo

Route :

Routes trop grosses (deux voies ou plus) et trop fréquentées. Je suis parvenu à trouver quelques petites routes. Les voitures sont disciplinées. La bande d’arrêt d’urgence est large et généralement pas obstruée. Il faut alors simplement faire attention aux bifurcations.

 

Camping :

Nombreuses possibilités, en dehors des grosses villes. Le camping n’est pas interdit et même autorisé dans des endroits qui semblent être des réserves naturelles. Une fois, proche de Dubaï, le désert était inaccessible en raison d’une clôture des deux côtés de la route sur une trentaine de kilomètres.

 

Langues :

L’anglais fait office de passe-partout dans le pays.

 

Visa :

Aucun visa et aucune difficulté de ce côté-là.

 

Intérêt touristique :

La démesure de Dubaï, quelques monuments d’Abu Dhabi qui allient grandeur et charme de l’Orient.

Sinon, quelques projets extravagants créent la surprise à la campagne (piste cyclable dans le désert, étangs artificiels…)

 

Remarques complémentaires :

Il est difficile de rencontrer des autochtones.

Oman à vélo

Petite route du bord de mer

 

Route :

Routes parfois un peu grosses et fréquentées. Mais, le plus souvent, petites routes dans le désert et à travers des villages désuets.

 

Camping :

Facile. Au vu du nombre de possibilités, ça me rappelait presque la Mongolie, en plus aride…

Les habitants semblent plutôt bien comprendre l’idée du camping.

 

Langues :

L’anglais est bien moins parlé qu’aux Émirats arabes unis, mais globalement suffisant.

 

Visa :

Visa facile à obtenir en payant à la frontière (c’était aussi possible en ligne).

 

Intérêt touristique :

Beaucoup de possibilités entre les déserts, la mer et les montagnes, pour peu qu’on aime les pays arides.

J’ai beaucoup aimé l’habillement local.

 

Remarques complémentaires :

 

Population locale accueillante. Beaucoup de possibilités de rencontrer des Omanais (ça change des Émirats arabes unis).