Quand les statistiques n'ont plus de sens

 

Après mon arrivée en Mongolie, j''ai commencé à apprendre le mongol, ai travaillé et ai voyagé à vélo seulement l'été. En quittant la Mongolie, j'ai recommencé à pédaler un peu tout le temps. Ces changements de rythme de vie ont fait que les statistiques n'ont plus beaucoup de sens pour le moment. On verra par la suite...  

 

Statistiques après 18 mois de voyage à vélo...

 

Kilomètres de vélo : 21'308 kms.

Ces trois derniers mois, j’ai moins pédalé. Les routes mongoles ne sont pas asphaltées le plus souvent et il faut veiller à ne pas endommager le matériel. Je me suis principalement préparé pour cet hiver que je compte passer en Mongolie.

Moyenne horaire : 14.22 kms/h

Ma moyenne a baissé avec mon passage en Mongolie. Les routes ne sont pas franchement difficiles, les montées sont légères et douces mais les routes ne sont pas asphaltées. J’ai souvent fait du 10 à 20 kilomètres par jour.

Ma moyenne journalière est de 39 kilomètres par jour (Jours de pause compris).

Une moyenne ne tenant pas compte des jours de pause doit se situer entre 80 et 100 kilomètres en général, pour la Mongolie entre 50 et 70, mais je ne peux pas dire que j’ai forcé et il est possible de trouver des routes asphaltées

Record kilométrique sur une journée : 201 kilomètres Kazakhstan

Enfin, le record tombe. Mais alors que je pouvais ajouter une bonne cinquante de kilomètres pour le rendre vraiment inaccessible, je rencontre des travailleurs ouzbeks, suis invité dans leur cantine, puis à jouer aux dames et enfin à dormir.

Nombre d'heures à vélo: Environ 1498 heures

Dénivellation totale: Environ 140’000 mètres (très approximatif)

Autres cyclistes rencontrés :

Ces trois derniers mois, la principale rencontre fut deux Suisses perdus dans un ennuyeux désert. Spécialistes de la cuisine au feu-de-bois, nous avons voyagé et campé ensemble pendant une bonne semaine dans un vaste désert. Souvenirs inoubliables au coin du feu! La langue de communication fut un mélange de français et d’allemand avec un zeste de Suisse-allemand sans que nous viennent l’idée de communiquer en Anglais. C’est peut-être ça le suisse! Partis de Bienne en novembre 2015, ils devraient revoir la patrie dans le printemps 2017.

Depuis la frontière entre Estonie et Biélorussie (sortie de la zone Euro), j’ai rencontré 29 cyclo-touristes : quatre Français, quatre Anglais, trois Allemands, trois Coréens, trois Suisses, deux Hollandais, deux Norvégiens (deux parents et deux enfants), deux Polonais, un Américain, un Slovaque, un Chinois, un Ukrainien, un Espagnol, une Lithuanienne et un groupe international de plus de vingt personnes.

Vingt-quatre d’entre eux voyageaient depuis moins d’un an, quatre depuis plus d’un an et deux depuis plus de cinq ans.

Température minimale pédalée : -18. A la descente avec le vent de face et l’arrêt de l’activité physique, la température ressentie est bien inférieure. On ne freine pas pour aller moins vite mais pour avoir moins froid… Il faut cependant se dépêcher pour trouver un endroit chaud avant les -25 de la nuit.

Température maximale pédalée : Environ + 40, dans les steppes kazakhes et donc sans aucune ombre.

Point le plus haut : Le col du Otmok à 3326 m d’altitude (Kirghizie)

Point le plus bas : Certainement la mer Caspienne, -27 mètres

22 pays traversés : Suisse, Liechtenstein, Autriche, Allemagne, République tchèque, Pologne, Lituanie, Lettonie, Estonie, Biélorussie, Ukraine, Moldavie, Roumanie, Bulgarie, Turquie, Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan, Kazakhstan, Kirghizistan, Russie, Mongolie.

Pays le plus rapidement traversé : le Liechtenstein (2 jours et une nuit)

Présence la plus longue dans un pays : Le Kazakhstan (2 mois et trois semaines et 4'885 kilomètres)  

Position après dix-huit mois : Oulan-Bator (Улаанбаатар), Mongolie

 

Matériel:

- Seize crevaisons : une en Ukraine, deux en Arménie, une en Azerbaïdjan, sept au Kazakhstan, une au Kirghizistan et 4 en Mongolie dont trois en un jour (et quatre en deux jours). Mon pneu était un peu fin. Je l’ai changé et je n’ai plus changé mon pneu. 7/16 des crevaisons ont eu lieu à cause d’un pneu usé ou troué, un quart à cause d’un pneu trop fin et un cinquième à cause d’un fil de fer s’étant coincé dans le pneu. L’essentiel est donc d’avoir un bon pneu.

- Huit pneus usés. Le pneu avant dure environ 12'000 kilomètres, les pneus arrière environ 6000 quand tout se passe bien.  En général, ils se déchirent sur les côtés.

- Quatre jantes cassées. J’en ai cassée une en Lettonie, puis une autre en Géorgie. Comme la seule jante disponible n’était pas compatible avec mon moyeu, j’ai échangé mon moyeu avec celui que le mécano avait au fond de son garage. Celui-ci avait du jeu. Cinq milles kilomètres plus loin la jante, certainement de mauvaise qualité a fait une sorte de bulbe à l’endroit du freinage. Le plus simple fut de racheter une nouvelle roue. La jante avant était également gondolée à l’endroit du freinage et celui-ci ne pouvait se faire que par à-coups. Je préférais donc la changer avant les longues descentes des cols kirghizes.

- Deux garde-boues : Le garde-boue avant s’est cassé quand des fils de fer s’y sont enchevêtrés. J’ai enlevé le garde-boue arrière pour laisser suffisamment de place au pneu de rechange. Je suis le plus souvent dans des zones arides; les pluies froides de l’Europe sont derrière moi et puis, quand la boue s’accumule, je suis content de ne plus les avoir.

- Trois pignons arrière et trois chaînes, changés respectivement après 5'700, 11'000 et 16’800 kilomètres. Un plateau avant changé, lui aussi après 16'800 kilomètres.

-Un rayon changé, dix paires (5 avant et 5 arrière) de patin de frein Shimano usés, deux paires d'appui main pour guidon, un rayon arrière cassé en Turquie et réparé en Géorgie.

- Une tente changée en Lettonie. Elle prenait l'eau... Il faut aussi dire qu'elle avait récemment fêté ses dix ans. Un matelas en Estonie, plus tout jeune non plus.

- Un ordinateur volé à Riga (qui était déjà à moitié cassé… Je me demande parfois ce que le voleur a pu en tirer). J’en ai retrouvé un plus petit et pas cher en Estonie. Et le clavier estonien est très proche du Suisse…

 

Blessures :

- Une petit toux attrapée en pleine canicule kazakhe et qui après deux semaines me faisait cracher mes poumons… Trois petits antibiotiques et pis s’en vont ! 

- Une inflammation dans un muscle de la cuisse proche du genou en mai, cinq jours après le départ. Ça vous remonte le moral et vous donne confiance!  Heureusement, après trois jours d’arrêt, disparition progressive sur deux semaines. Quelques petites douleurs serait revenues en Turquie vers le genou, … Je l’ai écrit quelque part mais ne m’en souviens même plus.

- Depuis septembre (2015), j’ai arrêté de porter un sac, même très léger. Il me faisait mal et a provoqué une inflammation aux épaules. Un masseur dans un hammam en Turquie m’a conseillé de masser régulièrement.

 

Statistiques après 15 mois de voyage à vélo ...

 

Kilomètres de vélo : 19'782 kms

J’aurais pu aller beaucoup plus vite. Mais après une certaine dose de kilomètres, j’aime bien faire quelque chose d’autre. Et pour moi, le vélo n'est pas une fin en soi mais un moyen de faire de magnifiques découvertes. Plus le temps passe moins le nombre de kilomètres n’a d’importance. Le vélo est un moyen pour découvrir d’autres réalités, pas une fin en soi.

Ces trois derniers mois, j’ai pédalé beaucoup plus que prévu : le Kazakhstan est un grand pays et le visa de trois mois en définitive pas si long.

Moyenne horaire : 14,49 kms/h

Elle oscille généralement entre 12 et 21 kilomètres/heure avec des pointes à moins de 10 kilomètres/heure. La qualité des routes, le vent, les montées et les trente kilos de matériel ralentissent l’allure.

Ma moyenne journalière est de 44 kilomètres par jour (Jours de pause compris).

Une moyenne ne tenant pas compte des jours de pause doit se situer entre 80 et 100 kilomètres.

Record kilométrique sur une journée : 201 kilomètres au Kazakhstan

Enfin, le record tombe. Mais alors que je pouvais ajouter une bonne cinquantaine de kilomètres pour le rendre vraiment inaccessible, je rencontre des travailleurs ouzbeks, et suis invité dans leur cantine, puis à jouer aux dames et enfin à dormir.

Nombre d'heures à vélo: Environ  1365 heures

Dénivellation totale: Environ 130’000 mètres (très approximatif)

Autres cyclistes rencontrés :

Ces trois derniers mois, apporta quelques surprises.

La Kirghizie détrônée ces dernières années par le Pamir Tadjike figure parmi les premières destinations pour le cyclotourisme en Asie. En entrant par un petit poste-frontière sur une route méconnue, les cyclistes et étrangers sont cependant absents. Je ne rencontrerai qu’un seul cycliste au Kirghizistan.

De retour au Kazakhstan, sur la route entre Bichkek et Almaty,  je quintuple en un jour le nombre de cycliste croisé en Asie-centrale, tous allant en direction du Kirghizistan : un Bernois dans un tour de 6 mois au Moyen-Orient et en Asie, suivi une cinquantaine de kilomètres plus loin par un Coréen. Alors que nous discutons,un couple d’Anglais nous rejoint. Comme le Coréen, ils sont partis de Thaïlande et, sans le savoir, ont traversé toute la Chine à une semaine d’intervalle. A Almaty, je rencontre un autre Coréen un peu perdu et tout content que je lui donne l’adresse du compatriote qui le précède.

Trois jours, après mon départ d’Almaty, je rencontre en un seul jour plus de randonneurs à vélo au long-cours que depuis ma traversée de la frontière Bielo-estonienne : 21 personnes provenant d’une dizaine de pays ! Une organisation canadienne s’occupe du côté pratique de leur randonnée d’une durée de six mois ralliant Pékin à Istanbul, avec des étapes d’environ 100 kilomètres. Ils sont suivis par deux voitures et une équipe de six personnes qui s’occupe des visas, repas, lieux de camping, choix de l’itinéraire, ...

Ensuite, je ne verrai plus un occidental pendant trois semaines. Sur la route menant à la Mongolie, je rencontre dans l'Altaï russe, un couple Norvégien et leurs enfants et quelques jours plus tard un Ukrainien. Les Norvégiens sont lourdement chargés et ont prévus quatre expéditions de trois mois avec leurs enfants de trois et cinq ans jusqu’à la rentrée scolaire 2017 : vélo et cheval dans l’Altaï, vélo en Patagonie, randonnée à ski dans le Spitzberg et canoë en Alaska. Affaire à suivre …

Depuis la frontière entre Estonie et Biélorussie (sortie de la zone Euro), j’ai rencontré 20 cyclo-touristes : deux allemands, deux hollandais, deux français, quatre anglais, un américain, un slovaque, trois coréens, un chinois, un suisse, un ukrainien, deux Norvégiens (accompagnés de leurs enfants de trois et cinq ans) et un groupe international de plus de vingt personnes (Tour organisé par une agence sur six mois).

Quinze d’entre eux voyageait depuis moins d’un an (groupe international non compris), deux depuis plus d’un an et deux depuis plus de cinq ans.

 

Température minimale pédalée : -18 en Anatolie. A la descente avec le vent de face et l’arrêt de l’activité physique, la température ressentie est bien inférieure. On ne freine pas pour aller moins vite mais pour avoir moins froid… Il faut cependant se dépêcher pour trouver un endroit chaud avant les -25 de la nuit.

Température maximale pédalée : Environ + 40, dans les steppes kazakhes et donc sans aucune ombre.

Point le plus haut : Le col du Otmok à 3326 m d’altitude (Kirghizie)

Point le plus bas : Certainement la mer Caspienne, -27 mètres

22 pays traversés : Suisse, Liechtenstein, Autriche, Allemagne, République tchèque, Pologne, Lituanie, Lettonie, Estonie, Biélorussie, Ukraine, Moldavie, Roumanie, Bulgarie, Turquie, Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan, Kazakhstan, Kirghizistan, Russie, Mongolie.

Pays le plus rapidement traversé : le Liechtenstein (2 jours et une nuit)

Présence la plus longue dans un pays : Le Kazakhstan (2 mois et trois semaines et 4'885 kilomètres)  

Position après quinze mois : Ölgii (Өлгий), Mongolie

 

Matériel:

-Un rayon changé, huit paires (4 avant et 4 arrière) de patins de frein Shimano usés, deux paires d'appuie-main pour guidon, un rayon arrière cassé en Turquie et réparé en Géorgie

- Trois pignons arrière et trois chaînes, changés respectivement après 5'700, 11'000 et 16’800 kilomètres. Un plateau avant changé, lui aussi après 16'800 kilomètres.

- Six pneus usés. J’ai toujours utilisé des pneus Schwalbe. Le pneu avant a duré environ 12'000 kilomètres, les pneus arrière environ 6000.  En général, ils se déchirent sur les côtés.

Douze crevaisons : une en Ukraine, deux en Arménie, une en Azerbaïdjan, sept au Kazakhstan, et une au Kirghizistan. 7/12 des crevaisons ont eu lieu à cause d’un pneu usé ou troué et un quart de celles-ci à cause de fil de fer s’étant coincé dans le pneu.

- Quatre jantes cassées. J’en ai cassée une en Lettonie, puis une autre en Géorgie. Comme la seule jante disponible n’était pas compatible avec mon moyeu, j’ai échangé mon moyeu avec celui que le mécano avait au fond de son garage. Celui-ci avait du jeu. Cinq milles kilomètres plus loin la jante, certainement de mauvaise qualité a fait une sorte de bulbe à l’endroit du freinage. Le plus simple fut de racheter une nouvelle roue. La jante avant était également gondolée à l’endroit du freinage et celui-ci ne pouvait se faire que par à-coups. Je préférais donc la changer avant les longues descentes des cols kirghizes.

- Deux garde-boues : Le garde-boue avant s’est cassé quand des fils de fer s’y sont enchevêtrés. J’ai enlevé le garde-boue arrière pour laisser suffisamment de place au pneu de rechange. Je suis le plus souvent dans des zones arides; les pluies froides de l’Europe sont derrière moi et puis, quand la boue s’accumule, je suis content de ne plus les avoir.

- Une tente changée en Lettonie. Elle prenait l'eau... Il faut aussi dire qu'elle avait récemment fêté ses dix ans.

- Un ordinateur volé à Riga (qui était déjà à moitié cassé… Je me demande parfois ce que le voleur a pu en tirer). J’en ai retrouvé un plus petit et pas cher en Estonie. Et le clavier estonien est très proche du Suisse…

Blessures :

- Une petit toux attrapée en pleine canicule kazakhe et qui après deux semaines me faisait cracher mes poumons… Trois petits antibiotiques et pis s’en vont !  

- Une inflammation dans un muscle de la cuisse proche du genou en mai, cinq jours après le départ. Ça vous remonte le moral et vous donne confiance!  Heureusement, après trois jours d’arrêt, disparition progressive sur deux semaines. Quelques petites douleurs serait revenues en Turquie vers le genou, … Je l’ai écrit mais ne m’en souviens même plus.

- Depuis septembre (2015), j’ai arrêté de porter un sac, même très léger. Il me faisait mal et a provoqué une inflammation aux épaules. Un masseur dans un hammam en Turquie m’a conseillé de masser régulièrement.

 

Statistiques après une année de voyage à vélo...

 

 Kilomètres de vélo : 14’624.

J’aurais pu aller beaucoup plus vite. Mais après une certaine dose de kilomètres, j’aime bien faire quelque chose d’autre. Et pour moi, le vélo n'est pas une fin en soi mais un moyen de faire de magnifiques découvertes. Plus le temps passe, moins le nombre de kilomètre n’a d’importance. Le vélo est un moyen pour découvrir d’autres réalités, pas une fin en soi.

Moyenne horaire : 14,6 kms/heure

Elle oscille généralement entre 12 et 21 kilomètres/heure avec des pointes à moins de 10 kilomètres/heure. La qualité des routes, le vent, les montées et les trente kilos de matériel ralentissent l’allure.

Ma moyenne journalière est de 40 kilomètres par jour (Jours de pause compris).

Une moyenne ne tenant pas compte des jours de pause doit se situer entre 80 et 100 kilomètres.

Record kilométrique sur une journée : 169 kilomètres sur une route entre la Pologne et la Lituanie.

J’aurais pu et dû le battre cent fois. Seulement, à chaque fois, je suis tombé sur des collines pointues, j’ai commencé des discussions sans fin ou je suis arrivé sur des routes en mauvais état. Et puis, après 100 kilomètres, je n’ai pas souvent envie de continuer pour battre un record stupide.

Nombre d'heures à vélo: Environ 1’000 heures

Dénivellation totale: Environ 110'000 mètres (très approximatif)

Autres cyclistes rencontrés : Ces trois derniers mois, j’ai rencontré six cyclistes en Arménie arrivés en même temps que les beaux jours. Au Kazakhstan j’ai rencontré un randonneur allemand parti sur une distance de 3300 kilomètres et un cycliste ouzbek prenant le train.

Depuis la frontière entre l’Estonie et la Biélorussie (sortie de la zone Euro) j’ai rencontré onze cyclotouristes (cyclistes nationaux exceptés) : Un allemand, deux hollandais, deux français, deux anglais, un américain, un slovaque, un Coréen et un chinois. (11) A part les français qui voyageaient depuis sept ans, ils pédalaient tous depuis moins d’une année.

Température minimale pédalée : -18. A la descente avec le vent de face et l’arrêt de l’activité physique, la température ressentie est bien inférieure. On ne freine pas pour aller moins vite mais pour avoir moins froid… Il faut cependant se dépêcher pour trouver un endroit chaud avant les -25 de la nuit.

Dix-neuf pays traversés : Suisse, Liechtenstein, Autriche, Allemagne, République tchèque, Pologne, Lituanie, Lettonie, Estonie, Biélorussie, Ukraine, Moldavie, Roumanie, Bulgarie, Turquie, Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan, Kazakhstan.  

Pays le plus rapidement traversé : le Liechtenstein (2 jours et une nuit),

Présence la plus longue dans un pays : La Turquie (2 mois) 

 Position après douze mois : Quelque part entre Muqyr et Bayghanin (Kazakhstan)

 

Matériel:

- Un rayon changé, huit paires (4 avant et 4 arrière) de patin de frein Shimano usés, deux paires d'appui main pour guidon, deux pignons arrière et deux chaînes, changés respectivement après 5’700 et 11'000 kilomètres et un rayon arrière cassé en Turquie, réparé en Géorgie.

- Deux jantes cassées, une en Estonie, l’autre en Géorgie.

- Quatre pneus usés. J’ai toujours utilisé des pneus Schwalbe. Le pneu avant a duré environ 12'000 kilomètres, les pneus arrière environ 6000. En général, ils se déchirent sur les côtés.

Cinq crevaisons : une en Ukraine, deux en Arménie, une en Azerbaïdjan et une au Kazakhstan. 4/5 des crevaisons ont eu lieu à cause d’un pneu usé ou troué.

Deux garde-boues : Le garde-boue avant s’est cassé quand des fils de fer s’y sont enchevêtrés. J’ai enlevé le garde-boue arrière pour laisser suffisamment de place au pneu de rechange. Je suis dans des zones plus arides; les pluies froides de l’Europe sont derrière moi et puis, quand la boue s’accumule, je suis content de ne plus les avoir.

- Une tente changée en Lettonie. Elle prenait l'eau... Il faut aussi dire qu'elle avait récemment fêté ses dix ans.

- Un ordinateur volé à Riga (qui était déjà à moitié cassé… Je me demande parfois ce que le voleur a pu en tirer). J’en ai retrouvé un plus petit et pas cher en Estonie. Et le clavier estonien est très proche du Suisse…

Blessure : Une inflammation dans un muscle de la cuisse proche du genou en mai, cinq jours après le départ. Ça vous remonte le moral et vous donne confiance!  Heureusement, après trois jours d’arrêt, disparition progressive sur deux semaines. Quelques petites douleurs serait revenues en Turquie vers le genou, … Je l’ai écrit mais ne m’en souviens même plus.

Depuis septembre, j’ai arrêté de porter un sac, même très léger. Il me faisait mal et a provoqué une inflammation aux épaules. Un masseur dans un hammam en Turquie m’a conseillé de masser régulièrement.

 

Statistiques après 9 mois de voyage à vélo...

 

Matériel:

-Un rayon changé, huit paires (4 avant et 4 arrière) de patin de frein Shimano usés. Deux paires d'appui main pour guidon changés.

- Une chambre à air et deux pneus. En fait, j’ai changé mon pneu arrière après 6400 kilomètres avec un pneu acheté au bazar. Le second pneu a duré un kilomètre et il s’est tellement déchiré que ma chambre à air s’est retrouvée sur le goudron et n’a pas tenu le choc. J’étais vert. Heureusement que j’avais un pneu de rechange; et un bon !  

- Deux pignons arrière et deux chaînes, changés après 5700 et 11'000 kilomètres. Certains cyclistes s’amusent à alterner deux chaînes tous les 2000 kilomètres pour que leur pignon dure plus longtemps. Il faudra que j’essaye ça un jour même si ça reste une économie de bouts de chancelles. D’autres cyclistes sont tombés sur des réparateurs originaux, prêts à fraiser un à un les pignons pour les faire durer plus longtemps. Pour ma part, je dois reconnaître qu’après le changement du pignon et de la chaîne, les coups de pédale étaient plus agréables.

- Lors des révisions demander de contrôler le guidon et de resserrer les boulons. Ils ont du matériel plus adapté, ça prend trois minutes et c’est mieux que de le faire tout seul en rase campagne. 

- Un rayon arrière cassé en Turquie, réparé en Géorgie.

- Deux jantes cassées. Une jante cassée à Batumi. Un seul mécano compétent installé dans un garage. Il faut aller acheter les autres pièces ailleurs. J’ai seulement trouvé une jante de 36 alors que j’avais un moyeu de 32. Heureusement, le mécano, s’est souvenu au dernier moment qu’il avait un moyeu adéquat qu’un client lui avait laissé et on a fait un échange. Une autre jante cassée en Lettonie, heureusement rapidement et facilement changée. A l’avenir, je ferai plus attention à ne pas trop gonfler mes pneus, à changer les patins de frein suffisamment tôt et à laver régulièrement mes jantes pour éviter la corrosion. 

- Une tente changée en Lettonie. Elle prenait l'eau... Il faut aussi dire qu'elle avait récemment fêté ses dix ans.

- Un ordinateur volé à Riga (qui était déjà à moitié cassé… Je me demande parfois ce que le voleur a pu en tirer). J’en ai retrouvé un plus petit et pas cher en Estonie.

 

Blessure : Une inflammation dans un muscle de la cuisse proche du genou en mai. Trois jours d’arrêt, puis disparition progressive sur deux semaines. Quelques petites douleurs en Turquie vers le genou, mais rien de bien méchant.

Depuis septembre, j’ai arrêté de porter un sac, même très léger, il  me faisait mal et a provoqué une inflammation aux épaules. Un masseur dans un hammam en Turquie m’a conseillé de continuer de masser assez souvent.

Kilomètres de vélo : 12'132. L’hiver et les réjouissances de fin d’année m’ont beaucoup ralenti … Et après avoir fêté, c’est dur de repartir gaiement le lendemain.

J’aurais pu aller beaucoup plus vite. Mais après une certaine dose de kilomètres, j’aime bien faire quelque chose d’autre. Et pour moi, le vélo n'est pas une fin en soi mais un moyen de faire de magnifiques découvertes. Avec l’arrivée en Turquie, j’ai voulu découvrir des lieux et des pratiques religieuses particulières, mettre à jour le site, faire des lectures, … Cela prend du temps.

 Ma moyenne horaire oscille généralement entre 13 et 21 kilomètres/heure avec des pointes à 10 kilomètres/heure. Lorsque la qualité des routes m’empêche d’aller vite (par exemple dans les Carpates ukrainiennes ou pendant l’hiver arménien).

Ma moyenne journalière est de 45 kilomètres par jour (Jours de pause compris). Je fais une centaine de kilomètres par jour quand je pédale mais les jours de pause plombent ma  moyenne.

Record kilométrique sur une journée 169 kilomètres entre la Pologne et la Lituanie. J’aurais pu et dû le battre cent fois. Seulement, à chaque fois, je suis tombé sur des collines pointues, j’ai commencé des discussions sans fin ou je suis arrivé sur des routes couvertes de nids de poule. Et puis, avec l’arrivée de l’hiver, les jours deviennent de plus en plus courts…

De toute façon, dans mon cas, le vélo est un moyen pour découvrir d’autres réalités, pas une fin en soi.

Nombre d'heures à vélo: Environ 820 heures

Dénivelation totale: Environ 85'000 mètres

Autres cyclistes rencontrés : J’ai rencontré peu de cyclistes voyageant sur des longues distances, certainement en raison de mon itinéraire non conventionnel. En Suisse et surtout en Allemagne, c’était tellement commun d’en voir que le contact n’allait pas de soi. Les semaines après le passage de la frontière tchèque, j’en voyais encore un à deux groupes par semaine. En république tchèque, j’ai rencontré un couple d’italiens parti en direction de Copenhague et un cycliste seul. J’aurais dû en rencontrer plus dans les pays baltes et en Pologne mais j’étais rarement sur la côte. Les rares fois où j’en voyais passer, j’étais assis sur une terrasse et incapable de réagir rapidement ou alors sans vélo et à l’autre bout d’une vaste place. Dans les pays baltes, j’ai rencontré un polonais, un français (ou belge) rentrant chez lui ainsi que deux finlandaises et un allemand, tous trois retraités et là pour les vacances. Après la frontière biélorusse, les rencontres sont devenues très rares. Je n’ai pas rencontré d’autres cyclo-voyageurs en Bulgarie, Roumanie et Moldavie. J’ai rencontré un slovaque retraité en Ukraine lancé dans une boucle de 3'000 kilomètres et une poignée de cyclistes nationaux en Ukraine et en Biélorussie lancée sur des parcours de quelques jours. Depuis la Turquie, je suis certainement sur un itinéraire plus classique mais l’hiver diminue les chances de rencontres. Je n’ai rencontré qu’un couple français à Istanbul, un américain et un anglais en Géorgie, tous les quatre dans un voyage de plus d’un an. En Arménie, je suis apparemment le seul à avoir osé affronter les froideurs hivernales cette année…

Température minimale pédalée : -18. Plus le vent de face, ça commence à faire froid…

17 pays traversés : Suisse, Liechtenstein, Autriche, Allemagne, République tchèque, Pologne, Lituanie, Lettonie, Estonie, Biélorussie, Ukraine, Moldavie, Roumanie, Bulgarie, Turquie, Géorgie, Arménie  

Pays le plus rapidement traversé : le Liechtenstein (2 jours et une nuit),

Présence la plus longue dans un pays : La Turquie (2 mois) 

 Position après neuf mois : Erevan, Arménie

 

Statistiques après 6 mois de voyage à vélo...

 

Matériel : - Aucun rayon changé, six paires (avant et arrière) de patins de frein Shimano usés. Deux paires d'appuie main pour guidon changés.

  • Une chambre à air et deux pneus. En fait, j’ai changé mon pneu arrière après 6400 kilomètres avec un pneu acheté au bazar. Le second pneu a duré un kilomètre et il s’est tellement déchiré que ma chambre à air s’est retrouvée sur le goudron et n’a pas tenu le choc. J’étais vert. Heureusement que j’avais un pneu de rechange ; et un bon !  

  • J’ai changé ma chaine et mon pignon après 5700 kms. Certains cyclistes s’amusent à alterner deux chaînes tous les 2000 kilomètres pour que leur pignon dure plus longtemps. Il faudra que j’essaye ça un jour même si ça reste une économie de bouts de chancelles. D’autres cyclistes sont tombés sur des réparateurs originaux, prèts à limer un à un les pignons pour les faire durer plus longtemps. Pour ma part, je dois reconnaître qu’après le changement du pignon et de la chaîne, les coups de pédale étaient plus agréables.

  • Lors des révisions demandez de contrôler le guidon et de resserrer les boulons. Ils ont du matériel plus adapté, ça prend trois minutes et c’est mieux que de le faire tout seul en rase campagne.

  • Une jante cassée en Lettonie, heureusement rapidement et facilement changée. A l’avenir, je ferai plus attention à ne pas trop gonfler mes pneus, à changer les patins de frein suffisamment tôt et à laver régulièrement mes jantes pour éviter la corrosion. 

  • Une tente changée en Lettonie. Elle prenait l'eau... Il faut aussi dire qu'elle avait récemment fêté ses dix ans.

  • Un ordinateur volé à Riga (qui était déjà à moitié cassé… Je me demande parfois ce que le voleur a pu en tirer). J’en ai retrouvé un plus petit et pas cher en Estonie.

 

Blessure : Une inflammation dans un muscle de la cuisse proche du genou en mai. Trois jours d’arrêt, puis disparition progressive sur deux semaines.

Depuis septembre, j’ai arrêté de porter un sac, même très léger, il  me faisait mal et a provoqué une inflammation aux épaules.

9260 kilomètres de vélo J’aurais pu aller beaucoup plus vite. Mais après une certaine dose de kilomètres, j’aime bien faire quelque chose d’autre. Et pour moi, le vélo n'est pas une fin en soi mais un moyen de faire de magnifiques découvertes. Avec l’arrivée en Turquie, j’ai voulu découvrir des lieux et des pratiques religieuses particulières, mettre à jour le site, faire des lectures, … Cela prend du temps.

Ma moyenne horaire oscille généralement entre 13 et 21 kilomètres/heure avec des pointes à 10 kilomètres/heure lorsque la qualité des routes m’empêche d’aller vite (par exemple dans les Carpates ukrainiennes)

Ma moyenne journalière est de 51 kilomètres par jour (Jour de pause compris). Je fais une centaine de kilomètres par jour quand je pédale mais les jours de pause plombent ma  moyenne.

Record kilométrique sur une journée 169 kilomètres entre la Pologne et la Lituanie. J’aurais pu et dû le battre cent fois. Seulement, à chaque fois, je suis tombé sur des collines pointues, j’ai commencé des discussions sans fin ou je suis arrivé sur des routes couvertes de nids de poule. Et puis, les jours deviennent de plus en plus courts, …

 De toute façon, dans mon cas, le vélo est un moyen pour découvrir d’autres réalités, pas une fin en soi.

 

Nombre d'heures à vélo: Environ 611 heures. 

 

Dénivelation totale: Environ 55'000 mètres.

 

15 pays traversés : Suisse, Liechtenstein, Autriche, Allemagne, République tchèque, Pologne, Lituanie, Lettonie, Estonie, Biélorussie, Ukraine, Moldavie, Roumanie, Bulgarie, Turquie.  Entre deux jours et presque 4 semaines par pays.

Pays le plus rapidement traversé : le Liechtenstein (2 jours et une nuit),

Présence la plus longue dans un pays : La Biélorussie (Presque quatre semaines) 

Position après six mois : Bursa (Turquie)

 

Après 3 mois de voyage

 

 Matériel : - Aucun rayon changé, deux paires de patin de frein Shimano usés, aucune crevaison. Une paire d'appuie main pour guidon changé.

- Une jante cassée heureusement rapidement et facilement changée. A l’avenir, je ferai plus attention à ne pas trop gonfler mes pneus, à changer les pattins de frein suffisamment tôt et à laver régulièrement mes jantes pour éviter la corrosion. 

- Un sac à dos, un pantalon, des sandales et un pantalon contre la pluie cassés. Je les avais acheté il y a fort longtemps... C'était dans l'ordre des choses.

-Une tente changée. Elle prenait l'eau... Il faut aussi dire qu'elle avait récemment fêté ses dix ans.

- Un ordinateur volé à Riga (qui était déjà à moitié cassé, je me demande parfois ce que le voleur a pu en tirer)

 

Blessure : Une inflammation dans un muscle de la cuisse proche du genou en mai. Trois jours d’arrêt, puis disparition progressive sur deux semaines.

 

5700 kilomètres de vélo J’aurais pu aller beaucoup plus vite. Mais après une certaine dose de kilomètres, j’aime bien faire quelque chose d’autre. Et pour moi, le vélo n'est pas une fin en soi mais un moyen de faire de magnifiques découvertes.

Je fais une centaine de kilomètres par jour mais les jours de pause plombent ma  moyenne.

Ma moyenne horaire oscille généralement entre 14 et 21 kilomètres/heure.

Ma moyenne journalière est de 63 kilomètres par jour (Jour de pause compris).

Record kilométrique sur une journée 169 kilomètres entre la Pologne et la Lituanie.

 De toute façon, dans mon cas, le vélo est un moyen pour découvrir d’autres réalités, pas une fin en soi.

 

10 pays traversés. Entre deux jours et trois semaines par pays. Pays le plus rapidement traversé : le Liechtenstein (2 jours et une nuit), Présence la plus longue dans un pays : La Lituanie (un peu plus de 3 semaines) 

Position après trois mois : Minsk (Biélorussie)

 

 

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