Bulgarie à vélo: Au pays du tout à l’envers (fin octobre, de la frontière Roumaine à la Turquie en diagonale)

 

 

Mon monastère préféré est en Bulgarie : une cinquantaine de chambres, une vingtaine de chats, des poules, des vaches, des chiens, des chèvres, … deux sœurs !

 

 

Au monastère, comme dans les forêts, l'automne dans toute sa splendeur!

Un parfum d’été indien sur les routes bulgares!

Une discussion tout à l'envers comme le veut la coutume...

Les Bulgares font tout à l’envers. Ils hochent la tête de bas en haut pour dire non et de droite à gauche pour dire oui. Sous l’empire ottoman, la société s’organise autour du millet, communauté religieuse légalement protégée. Pour les orthodoxes, jusqu’en 1864, il n’y a qu’un seul millet, celui du patriarcat de Constantinople, aux mains des Grecs. Les Grecs prononcent « né pour dire « oui » en hochant la tête de haut en bas alors que pour les Bulgares, né signifie non. C’est ainsi que les Bulgares ont associé la parole non à un hochement de la tête de bas en haut.

"La fuite des Syriens vers l'Europe fait partie du plan divin pour que le peuple juif puisse enfin se réapproprier ses terres"

 

Les pays slaves ont souvent gardé des pratiques païennes pour les enterrements : une bougie à côté du défunt, des lamentations, des veillées auprès du mort, ... Il s’agit d’éviter les mauvais tours des esprits maléfiques, de s’accorder les bonnes grâces du mort, d’accompagner l’âme du mort dans son voyage, ... Ce qui surprend en Bulgarie, c’est qu’une partie de ces rituels, les commémorations, est dévoilée au grand public à travers des affiches placardées un peu partout. Ces rituels, qui prennent souvent la forme d’un repas sur la tombe du défunt, se font à des dates précises ; trois, neuf et quarante jours après la mort d’abord, au troisième, sixième, neuvième et douzième mois ensuite, année après année enfin.